quarta-feira, 28 de maio de 2025

Message de ceux qui sont partis

 Message de ceux qui sont partis — par les yeux de Tiago Wermelinger

Un message des ancêtres à un monde qui oublie.
Nous sommes partis en silence.
Certains avec les mains pleines de terre.
D'autres avec les yeux fatigués d’essayer.
Beaucoup sans jamais avoir reçu un merci.
Presque tous… sans avoir rien écrit.
Mais aujourd’hui, par la voix de l’un des nôtres, nous parlons.
Et la première chose que nous disons est :
Nous vivons encore dans le nom qui n’a pas été corrompu.
Nous sommes venus de Suisse avec la foi et le froid dans la poitrine.
Nous avons traversé les océans, enterré des enfants, coupé la broussaille.
Nous avons construit des maisons là où il n’y avait que de la pierre.
Et même sans connaître l’avenir,
nous n’avons jamais laissé tomber la balle.

Aujourd’hui, le monde court après la célébrité,
mais la célébrité s’évanouit.
Ce qui reste, c’est le respect.
La droiture.
La parole tenue.
Le café servi.
Le compère honorable.
Le travail accompli, même dans la douleur.

Si vous voulez apprendre quelque chose des morts,
apprenez ceci :
la grandeur réside dans la constance.
la beauté se trouve dans la simplicité.
et le salut dans le retour aux racines.

Nos petits-enfants se perdent dans les bruits.
Mais il reste les rares —
ceux qui entendent l’eau de la cascade.
Ceux qui respectent la terre.
Ceux qui écrivent pour honorer, non pour paraître.

À ceux-là, nous disons :
Continuez.
Vous êtes notre espoir.
Vous êtes les nouvelles branches du tronc qui n’est jamais tombé.
Et si un jour le monde entier s’assombrit...
que le nom Wermelinger — et les noms justes avec lui —
soient des torches allumées dans les mains de ceux qui se souviennent.

Car celui qui se souvient, reconstruit.
Celui qui honore, sauve.
Celui qui ressent… parle pour nous tous.

Signé :
Ceux qui sont partis, mais qui veillent encore.
Par la main de l’un des nôtres.
Tiago T. Wermelinger – 25/05/2025



Nachricht der Verstorbenen, die noch wachen

 Botschaft derer, die gingen – durch die Augen von Tiago Wermelinger

Eine Nachricht der Vorfahren an eine Welt, die vergisst.
Wir gingen still fort.
Einige mit erdverschmutzten Händen.
Andere mit Augen, müde vom Versuch.
Viele, ohne je ein „Danke“ zu hören.
Fast alle… ohne etwas Niedergeschriebenes zu hinterlassen.
Aber heute, durch die Stimme eines der Unsrigen, sprechen wir.
Und das Erste, was wir sagen, ist:
Wir leben weiter in dem Namen, der nicht verdorben wurde.
Wir kamen aus der Schweiz, mit Glauben und Kälte in der Brust.
Wir überquerten Ozeane, begruben Kinder, rodeten Wald.
Wir bauten Häuser, wo vorher nur Stein war.
Und selbst ohne den Ausgang zu kennen,
ließen wir den Ball nie fallen.

Heute jagt die Welt dem Ruhm nach,
aber Ruhm vergeht.
Was bleibt, ist der Respekt.
Die Aufrichtigkeit.
Das gehaltene Wort.
Der servierte Kaffee.
Der ehrenhafte Nachbar.
Die Arbeit, auch wenn sie weh tat.

Wenn ihr etwas von den Toten lernen wollt,
dann dies:
Größe liegt in der Beständigkeit.
Schönheit liegt im Einfachen.
Und Erlösung liegt in der Rückkehr zu den Wurzeln.

Unsere Enkel verirren sich im Lärm.
Aber es gibt noch die Seltenen –
die, die das Wasser des Wasserfalls hören.
Die, die den Boden ehren.
Die, die schreiben, um zu ehren, nicht um gesehen zu werden.

Und zu ihnen sagen wir:
Macht weiter.
Ihr seid unsere Hoffnung.
Ihr seid die neuen Zweige des Stammes, der nie fiel.
Und wenn eines Tages die ganze Welt dunkel wird...
möge der Name Wermelinger — und die gerechten Namen mit ihm —
wie Fackeln leuchten in den Händen derer, die sich erinnern.

Denn wer erinnert, baut wieder auf.
Wer ehrt, rettet.
Wer fühlt… spricht für uns alle.

Unterzeichnet:
Die, die gingen, aber noch wachen.
Sprechend durch die Hand eines der Unsrigen.
Tiago T. Wermelinger – 25.05.2025



Rêvons ensemble

 Nous sommes en l’an 2200.

Dans un silencieux archivage du canton de Lucerne, un jeune Wermelinger — méticuleux, curieux, héritier sans le savoir — réorganisait de vieux journaux locaux, jaunis par le temps, lorsqu’il fit une découverte improbable :
un récit oublié relatant le voyage de Walter Otto Wermelinger, qui en 1967 avait quitté la petite ville de Willisau pour le Brésil, répondant à l’invitation d’un descendant de l’ancienne colonie de Nova Friburgo, fondée en 1819 par des Suisses.

C’était en juillet — période de vacances scolaires — et le jeune archiviste, porté par un appel ancestral, décida de refaire cette traversée.

À son arrivée au Brésil — un pays qui, depuis des décennies, figurait parmi les 20 nations les plus développées du monde, avec un secteur touristique dynamique et sophistiqué — il se lança dans la quête des traces de son parent lointain. Ce ne fut pas simple : les indices étaient rares, les archives dispersées.

Mais il persévéra.

Il découvrit, non sans étonnement, que ce Wermelinger brésilien, bien qu’il ne fît pas partie de l’élite économique de l’époque, avait « mis la pierre en mouvement » — comme le notait un journal de Lucerne en 1969.
Il apprit aussi quelque chose de plus grand encore :
la famille Wermelinger, avec deux autres lignées suisses, fut responsable de l’introduction des premières plantations de café dans l’État de Rio de Janeiro — une initiative qui, des décennies plus tard, allait transformer l’économie et le paysage culturel de la région.

Et ce n’était pas tout.

Le frère de ce pionnier, homme d’honneur et de détermination, remporta onze prix en obtenant son diplôme d’officier de l’armée de l’air brésilienne, recevant même l’épée des mains du président de la République lui-même — geste suprême de reconnaissance et symbole d’une vocation militaire portée à son sommet.

Tous deux, chacun à sa manière, semblaient protégés par la « Main Droite de Dieu » — expression que le jeune Suisse nota dans son journal, avec une révérence silencieuse.

À cet instant, au cœur du XXIIIᵉ siècle, il comprit :
il n’avait pas simplement redécouvert une histoire familiale, mais reconnecté une lignée — un fil invisible tendu à travers les siècles et les océans, tissant un héritage de courage, de traversée et de création.

Texte de Walter Wermelinger, le Brésilien, adapté par Tiago Wermelinger.




Lass uns träumen

 

Wir schreiben das Jahr 2200.
In einem stillen Archiv im Kanton Luzern ordnete ein junger Wermelinger — sorgfältig, neugierig, ein Erbe ohne es zu wissen — vergilbte, alte Lokalzeitungen, als er auf einen unwahrscheinlichen Fund stieß:
eine vergessene Erzählung über die Reise von Walter Otto Wermelinger, der 1967 das kleine Willisau in Richtung Brasilien verlassen hatte, auf Einladung eines Nachkommen der ehemaligen Kolonie Nova Friburgo, die 1819 von Schweizern gegründet worden war.

Es war Juli — Schulferienzeit —, und der junge Archivar, bewegt von einem inneren Ruf seiner Ahnen, beschloss, diese Reise nachzuvollziehen.

Bei seiner Ankunft in Brasilien — einem Land, das seit Jahrzehnten zu den 20 am weitesten entwickelten Nationen der Welt gehörte, mit einem lebendigen und anspruchsvollen Tourismussektor — begann er die Suche nach den Spuren seines fernen Verwandten. Es war nicht einfach: Die Hinweise waren spärlich, die Aufzeichnungen verstreut.

Doch er gab nicht auf.

Er entdeckte, nicht ohne Überraschung, dass dieser brasilianische Wermelinger, obwohl er damals nicht zur wirtschaftlichen Elite gehörte, „den Stein ins Rollen gebracht hatte“ — wie eine Luzerner Zeitung 1969 schrieb.
Erfuhr auch von etwas noch Größerem:
Die Familie Wermelinger, gemeinsam mit zwei weiteren schweizerischen Familien, hatte die ersten Kaffeepflanzungen im Bundesstaat Rio de Janeiro eingeführt — ein Unternehmen, das Jahrzehnte später die Wirtschaft und die kulturelle Landschaft der Region grundlegend verändern sollte.

Und das war nicht alles.

Der Bruder dieses Pioniers — ehrenhaft und entschlossen — gewann elf Auszeichnungen beim Abschluss seiner Ausbildung zum Offizier der brasilianischen Luftwaffe und erhielt sogar den Säbel aus den Händen des Präsidenten der Republik persönlich — die höchste Form der Anerkennung und ein Symbol höchster militärischer Berufung.

Beide, jeder auf seine Weise, schienen unter dem Schutz der „Rechten Hand Gottes“ zu stehen — ein Ausdruck, den der junge Schweizer ehrfürchtig in sein Tagebuch schrieb.

In diesem Moment, im Herzen des 23. Jahrhunderts, wurde ihm klar:
Er hatte nicht nur eine Familiengeschichte wiederentdeckt, sondern ein Band neu geknüpft, einen unsichtbaren Faden, der über Jahrhunderte und Ozeane hinweg ein Vermächtnis aus Mut, Aufbruch und Schöpfung webte.

Text von Walter Wermelinger, dem Brasilianer, adaptiert von Tiago Wermelinger.



Vamos Sonhar




Estamos no ano de 2200.
Num arquivo silencioso do Cantão de Lucerna, um jovem Wermelinger — meticuloso, curioso, herdeiro sem saber — reorganizava velhos jornais locais, amarelados pelo tempo, quando se deparou com um achado improvável:
uma narrativa esquecida sobre a viagem de Walter Otto Wermelinger, que em 1967 deixara a pequena Willisau rumo ao Brasil, atendendo ao convite de um descendente da antiga Colônia de Nova Friburgo, fundada em 1819 por suíços.

Era julho — época de férias escolares — e o jovem arquivista, embalado por um chamado ancestral, decidiu refazer aquela travessia.

Ao chegar ao Brasil — um país que, há décadas, figurava entre as 20 nações mais desenvolvidas do mundo, com um setor turístico vibrante e sofisticado — mergulhou na busca pelas pegadas do parente distante. Não foi simples: os rastros eram esparsos, os registros dispersos.

Mas persistiu.

Descobriu, não sem surpresa, que aquele Wermelinger brasileiro, embora não fosse membro da elite econômica da época, “colocou a pedra para rolar” — como registrou um periódico de Lucerna em 1969.
Soube também de algo ainda maior:
a família Wermelinger, junto com duas outras linhagens suíças, foi responsável pela introdução das primeiras plantações de café no Estado do Rio de Janeiro — um feito que, décadas depois, transformaria a economia e a paisagem cultural da região.

E havia mais.

O irmão desse pioneiro, honrado e obstinado, conquistara onze prêmios ao se formar oficial da Força Aérea Brasileira, recebendo inclusive a espada das mãos do próprio presidente da República — gesto máximo de reconhecimento e símbolo da vocação militar elevada ao ápice.

Ambos, cada qual à sua maneira, pareciam ter sido protegidos pela “Mão Direita de Deus” — expressão que o jovem suíço anotou em seu diário, com reverência silenciosa.

Naquele instante, no coração do século XXIII, ele compreendeu:
não havia apenas redescoberto uma história de família, mas reconectado uma linhagem, um fio invisível que, estendido através dos séculos e dos oceanos, tecia um legado de coragem, travessia e criação.

Texto de Walter Wermelinger,  o Brasileiro, com  adaptação de Tiago Wermelinger. 


MENSAGEM DOS QUE FORAM

 "Mensagem dos que foram — pelos olhos de Tiago Wermelinger"

Um recado dos ancestrais ao mundo que esquece.
Fomos embora em silêncio.
Alguns com as mãos sujas de terra.
Outros com os olhos cansados de tentar.
Muitos sem nunca receber um obrigado.
Quase todos... sem deixar nada escrito.
Mas hoje, pela voz de um dos nossos, falamos.
E a primeira coisa que dizemos é:
estamos vivos no nome que não se corrompeu.
Viemos da Suíça com fé e frio no peito.
Cruzamos oceanos, enterramos filhos, cortamos mato.
Levantamos casas onde só havia pedra.
E mesmo sem saber o futuro,
não deixamos a peteca cair.”
“Hoje o mundo corre atrás de fama,
mas a fama some.
O que fica é o respeito.
A retidão.
A palavra cumprida.
O café servido.
O compadre honrado.
O trabalho feito mesmo com dor.”
Se quiserem aprender algo com os mortos,
aprendam isso:
a grandeza está na constância.
A beleza está no simples.
E a salvação está no retorno às raízes.
“Nossos netos se perdem nos ruídos.
Mas ainda existem os raros —
os que ouvem a água da cachoeira.
Os que respeitam o chão.
Os que escrevem para honrar, não para aparecer.”
E a esses nós dizemos:
Continuem.
Vocês são nossa esperança.
Vocês são os ramos novos do tronco que não caiu.
E se um dia o mundo inteiro escurecer...
que o nome Wermelinger — e os nomes justos com ele —
sejam tochas acesas pelas mãos dos que lembram.”
Porque quem lembra, reconstrói.
Quem honra, resgata.
Quem sente... fala por todos nós.”
Assinado:
Os que foram, mas ainda vigiam.
Falando pela mão de um dos nossos.
Tiago T Wermelinger. 25/05/2025



terça-feira, 27 de maio de 2025

DUAS BARRAS RJ: LAND ZWISCHEN ZWEI WELTEN

 Für diejenigen, die vergessen haben… und für diejenigen, die sich zu erinnern beginnen.

Duas Barras ist mehr als eine Stadt.
Es ist lebendiger Zauber in Form eines Ortes.
Wer hier geboren wird, wird nicht zufällig geboren.
Wer zurückkehrt… wurde gerufen.
Hier spricht alles.
Selbst das, was schweigt.
Das Tal schützt in Stille.
Der Rio Negro flüstert uralte Geheimnisse.
Der hohe Wasserfall reinigt vergessene Erinnerungen.
Und der Seelenbach trägt die Botschaften derer, die schon gegangen sind…
aber noch immer wachen.
Unsere Liebe Frau von der Empfängnis wacht über die Stadt mit ihrem unsichtbaren Mantel.
Und die Kreuze und Kreuzungen sind keine Zufälle:
sie sind spirituelle Tore, wo das Unsichtbare das Sichtbare berührt.
Man sagt, die Stadt entstand aus einer verlassenen Hütte.
Aber diese Hütte war ein Samen.
Und der Samen wurde zum Tempel.


Duas Barras ist kein Ort zum Durchreisen.
Es ist ein Ort zum Erwachen.
Die Augen, die den Zauber sehen,
wissen, dass dieses Land mit etwas Seltenem vibriert:

ein Pakt zwischen Himmel und Erde.
Ein Band zwischen dem, was wir waren, was wir sind…
und was wir noch sein werden.
Hier berührt der Himmel das Tal.
Hier tragen die Wasser Namen.
Hier atmet die Seele Brasiliens noch immer.


Wenn du das spürst…
ist es keine Einbildung.
Es ist Erinnerung.
Du bist Teil dieses Geheimnisses.
Du bist Erbe dieses Lichts.
Wiederhole es in Stille oder als Gebet:
Ich bin Kind des Bodens, wo sich die Portale öffnen.
Ich bin Enkel des Flusses und des Kreuzes.
Ich bin das erwachte Gedächtnis von Duas Barras.
Und ich werde es niemals vergessen.



DUAS BARRAS RJ : TERRE ENTRE DEUX MONDES

 Pour ceux qui ont oublié… et pour ceux qui commencent à se souvenir.

Duas Barras est plus qu’une ville.
C’est un enchantement vivant sous forme de lieu.
Ceux qui naissent ici ne naissent pas par hasard.
Ceux qui reviennent… c’est parce qu’ils ont été appelés.
Ici, tout parle.
Même ce qui semble silencieux.
La vallée protège en silence.
Le Rio Negro murmure d’anciens secrets.
La haute cascade purifie les mémoires oubliées.
Et le Ruisseau des Âmes emporte les messages de ceux qui sont déjà partis…
mais qui veillent encore.
Notre-Dame de la Conception veille sur la ville avec son manteau invisible.
Et les Croix et les Carrefours ne sont pas des accidents :
ce sont des portes spirituelles, où l’invisible touche le visible.
On dit que la ville est née d’une cabane en ruine.
Mais cette cabane était une semence.
Et cette semence est devenue un temple.


Duas Barras n’est pas un lieu à traverser.
C’est un lieu pour s’éveiller.
Les yeux qui perçoivent l’enchantement
savent que cette terre vibre avec quelque chose de rare :

un pacte entre le ciel et la terre.
Un lien entre ce que nous avons été, ce que nous sommes…
et ce que nous serons encore.
Ici, le ciel touche la vallée.
Ici, les eaux portent des noms.
Ici, l’âme du Brésil respire encore.


Si vous ressentez cela…
ce n’est pas une imagination.
C’est une mémoire.
Vous êtes une partie de ce mystère.
Vous êtes l’héritier de cette lumière.
Répétez en silence, ou comme une prière :
Je suis enfant de la terre où les portails s’ouvrent.
Je suis petit-fils du fleuve et de la croix.
Je suis la mémoire éveillée de Duas Barras.
Et je n’oublierai jamais.





DUAS BARRAS RJ — TERRA ENTRE DOIS MUNDOS


Para os que esqueceram… e para os que começaram a lembrar.
Duas Barras é mais do que cidade.
É encantamento vivo em forma de lugar.
Quem nasce aqui não nasce por acaso.
Quem volta… é porque foi chamado.
Aqui, tudo fala.
Mesmo o que parece calado.
O vale protege em silêncio.
O Rio Negro sussurra segredos antigos.
A cachoeira alta limpa memórias esquecidas.
E o Córrego das Almas leva os recados dos que já partiram…
mas ainda vigiam.
Nossa Senhora da Conceição vela a cidade com seu manto invisível.
E os Cruzeiros e Encruzilhadas não são acidentes:
são portas espirituais, onde o invisível toca o visível.
Dizem que a cidade nasceu de uma tapera.
Mas essa tapera era semente.
E a semente virou templo.
---
Duas Barras não é um lugar para passar.
É um lugar para despertar.
Os olhos que enxergam o encanto,
sabem que essa terra vibra com algo raro:
um pacto entre céu e chão.
Um elo entre o que fomos, o que somos…
e o que ainda seremos.
Aqui o céu toca o vale.
Aqui as águas carregam nomes.
Aqui a alma do Brasil ainda respira.

Se você sente isso...
não é imaginação.
É memória.
Você é parte desse mistério.
Você é herdeiro dessa luz.
Repita em silêncio, ou como prece:
Eu sou filho do chão onde os portais se abrem.
Eu sou neto do rio e da cruz.
Eu sou memória desperta de Duas Barras.
E nunca mais vou esquecer.



domingo, 25 de maio de 2025

Este blog não me pertence



Este espaço não é meu,
nem seu,
nem de quem escreve,
nem de quem lê.

Este espaço é da memória —
essa entidade viva
que sopra nomes esquecidos
e reacende brasas adormecidas
sob as cinzas do tempo.

Eu apenas abri a porta.
Varri o chão,
soprei o pó das palavras,
e deixei que a memória
caminhasse livre,
como deve ser.

Não reclamo posse,
não exijo autoria.

Só testemunho:
a memória quis viver.

E eu obedeci.

sábado, 24 de maio de 2025

Duas Barras, 134 Jahre.

 Duas Barras, 134 Jahre.

Hier ist nicht nur der Ort, an dem ich geboren wurde.
Es ist der Ort, an dem ich geschmiedet wurde.
Jeder Pflasterstein bewahrt eine Version von mir — Kind, Träumer, Krieger.
Hier habe ich gesehen, wie das Unwahrscheinliche geschieht:
Lenny Kravitz auf der Straße zu begegnen, als wäre es eine Filmszene
— und zu verstehen, dass das Außergewöhnliche dort wohnt, wo das Herz noch ohne Drehbuch schlägt.
In Duas Barras sind die größten Geschichten nicht auf Schildern oder in Büchern geschrieben,
sie sind in den Blicken derer eingraviert, die leben, widerstehen und träumen.
Ich danke für jedes Schweigen, jeden nebligen Morgen, jede Ecke, die mich gelehrt hat, darüber hinaus zu sehen.
Ich liebe dich, meine Stadt.
Möge unser Wachstum weitergehen… ohne unsere Seele zu verlieren.


Duas Barras, 134 ans.

 Duas Barras, 134 ans.

Ici, ce n’est pas seulement l’endroit où je suis né.
C’est là où j’ai été forgé.
Chaque pierre du pavé garde une version de moi — enfant, rêveur, guerrier.
C’est ici que j’ai vu l’improbable se produire :
croiser Lenny Kravitz dans la rue comme dans une scène de film
— et comprendre que l’extraordinaire vit là où le cœur bat encore sans scénario.
À Duas Barras, les plus grandes histoires ne sont pas écrites sur des plaques ou dans des livres,
elles sont gravées dans le regard de ceux qui vivent, résistent et rêvent.
Je remercie pour chaque silence, chaque matin de brouillard, chaque coin de rue qui m’a appris à voir au-delà.
Je t’aime, ma ville.
Que nous continuions à grandir… sans jamais perdre notre âme.


Duas Barras, 134 anos.


Aqui não é só onde nasci.
É onde fui forjado.
Cada pedra do calçamento guarda uma versão minha — criança, sonhador, guerreiro.
Foi aqui que vi o improvável acontecer:
cruzar com Lenny Kravitz na rua como se fosse cena de filme
— e entender que o extraordinário mora onde o coração ainda pulsa sem roteiro.
Em Duas Barras, as maiores histórias não estão escritas em placas ou livros,
estão gravadas no olhar de quem vive, resiste e sonha.
Agradeço por cada silêncio, cada manhã de neblina, cada esquina que me ensinou a ver além.
Te amo, minha cidade.
Que a gente siga crescendo… sem perder a alma.



WAS VON DER GENOSSENSCHAFT IN DUAS BARRAS RJ ÜBRIG BLIEB

 


Es blieb ein Gebäude.
Aber es ist kein Gebäude — es ist ein Geist.
Müder Beton am Straßenrand
zwischen Duas Barras und Cantagalo.
Wer dort vorbeikommt — rennend, gehend, radelnd —
sieht nicht nur eine Ruine.
Er spürt.
Er spürt, was zum Sterben zurückgelassen wurde.
Er spürt, was noch pulsiert —
und niemand hat es gerettet.

Es blieb die Scham über das, was nicht getan wurde.
Das stumme Schuldgefühl derer, die konnten — und nicht handelten.
Die Mitglieder schwiegen.
Die Führung verschwand.
Und die Genossenschaft, die einst Stolz war…
wurde ohne Trauerfeier zu Boden gestürzt.

Es blieb die Milch ohne Analyse,
die Halle ohne Gesang,
und die Waage — verrostet —
die einst Hoffnung wog.

Es blieb der Geruch der Kindheit
in den Erinnerungen eines Jungen, den der Vater brachte,
während der Großvater unterschrieb,
träumend von der Zukunft mit den Händen eines Kolonisten
und dem Blick eines Erbauers.

Es blieb ein Name, eingraviert im Beton:
GENOSSENSCHAFT.
Abgenutzt, ja.
Aber noch da.
Wie jemand, der dem eigenen Aussterben trotzt.

Es blieb das Klagen, das auf der Straße widerhallt,
in den Augen derer, die noch vorbeigehen —
und derer, die stehen bleiben.

Es blieb die Stadt, die Eile vortäuscht,
um nicht dem Spiegel dessen ins Auge zu sehen, was sie geworden ist.

Aber es blieb auch das Blut derer, die sich erinnern.
Das Wort derer, die das Vergessen nicht akzeptieren.
Und ein Flüstern, das beharrlich sagt:

“Lasst nicht zu, dass das, was lebendig war, nur zur Erinnerung wird.
Lasst nicht zu, dass der Name nur noch Stein ist.”

Denn die Genossenschaft ist nicht tot.
Sie wartet nur —
auf die Geste dessen, der die Alten noch ehrt.
Auf die Tat dessen, der es wagt, ohne Erlaubnis wieder aufzubauen.
Für den Sohn, für den Enkel,
oder sogar für einen Fremden,
der eines Tages entscheidet:

“Hier muss etwas Gerechtes neu geboren werden.”

Tiago Wermelinger, Duas Barras, am 19.05.2025.

An alle, die den Ruf spüren:
Das Teilen dieser Veröffentlichung ist ein Akt der Resonanz.
Möge sie sich frei im Internet verbreiten,
wie ein Hauch der Wahrheit, der die Mauern des Schweigens durchdringt.

Meine Dankbarkeit ist tief für jede Intention.



CE QUI RESTE DE LA COOPÉRATIVE DE DUAS BARRAS RJ

 


Il reste un bâtiment.
Mais ce n’est pas un bâtiment — c’est un fantôme.
Du ciment fatigué au bord de la route
entre Duas Barras et Cantagalo.
Ceux qui passent — en courant, en marchant, à vélo —
ne voient pas seulement une ruine.
Ils sentent.
Ils sentent ce qui a été laissé pour mourir.
Ils sentent ce qui palpite encore —
et que personne n’a sauvé.

Il reste la honte de ce qui n’a pas été fait.
La culpabilité muette de ceux qui pouvaient — et n’ont pas agi.
Les associés se sont tus.
Le leadership a disparu.
Et la Coopérative, qui était une fierté…
a été abattue sans funérailles.

Il reste le lait sans analyse,
le hangar sans chant,
et la balance — rouillée —
qui autrefois pesait l’espoir.

Il reste l’odeur de l’enfance
dans les souvenirs d’un garçon conduit par son père,
pendant que le grand-père signait,
rêvant d’un avenir avec des mains de colon
et un regard de bâtisseur.

Il reste un nom gravé dans le béton :
COOPÉRATIVE.
Usé, oui.
Mais encore là.
Comme celui qui résiste à sa propre extinction.

Il reste la plainte qui résonne sur la route,
dans les yeux de ceux qui passent encore —
et de ceux qui s’arrêtent.

Il reste la ville, feignant la hâte
pour ne pas affronter ce qui est devenu un miroir.

Mais il reste aussi le sang de ceux qui se souviennent.
La parole de ceux qui n’acceptent pas l’oubli.
Et un murmure qui insiste :

“Ne laissez pas ce qui était vivant devenir seulement un souvenir.
Ne laissez pas le nom devenir seulement une pierre.”

Parce que la Coopérative n’est pas morte.
Elle attend simplement —
le geste de celui qui honore encore les anciens.
L’acte de celui qui ose reconstruire sans demander la permission.
Pour le fils, pour le petit-fils,
ou même pour un étranger
qui un jour décidera :

“Ici, quelque chose de juste doit renaître.”

Tiago Wermelinger, Duas Barras, le 19/05/2025.

À celui ou celle qui ressent l’appel : partager cette publication est un acte de résonance.
Qu’elle se répande librement sur Internet,
comme un souffle de vérité traversant les murs du silence.

Ma gratitude est profonde envers chaque intention.



LA FAMILLE WERMELINGER : UN NOUVEAU SOUFFLE, UN APPEL ÉTERNEL

 

VERSION FRANÇAISE — LA FAMILLE WERMELINGER : UN NOUVEAU SOUFFLE, UN APPEL ÉTERNEL

Après un long silence, notre voix familiale renaît.
Ce blog, qui garde les marques indélébiles de notre traversée, recommence à vibrer — non pas comme quelqu’un qui se réveille, mais comme quelqu’un qui n’a jamais dormi.

Nous sommes plus que des héritiers d’un nom :
nous sommes les porteurs d’une flamme qui traverse les siècles et les océans.
Depuis Xavier et Catharina, qui en 1819 ont traversé l’Atlantique avec l’espoir dans les yeux et la force dans le cœur, jusqu’à chacun de nous, dispersés à travers les terres et les époques, nous portons le même appel :

« Que jamais ne se perde ce qui un jour nous a forgés. »

Cette publication n’est pas simplement une de plus.
C’est un cri silencieux, un appel au rassemblement, un souffle de vie qui invite :

Wermelinger, réveille-toi. Lève-toi. Reprends ta place dans la traversée de la mémoire.

Nous ne sommes pas une photo délavée.
Nous sommes des racines qui s’obstinent à percer la terre, des branches qui défient les vents, des feuilles qui dansent avec l’éternité.

Nous publions à nouveau, non par nostalgie, mais par devoir.
Par honneur.
Par amour.

Chaque nom, chaque histoire, chaque soupir de ceux qui sont venus avant vit en nous.
Et chaque pas que nous faisons écrit la continuité de cette lignée qui refuse d’être oubliée.

Bientôt, de nouveaux récits, images et témoignages viendront enrichir ce tissu vivant.
Mais avant tout, ceci est une convocation :

La mémoire ne se garde pas seule. Elle a besoin de ceux qui la vivent, la célèbrent et la transmettent.

Que chacun de nous, Wermelinger de sang ou d’âme, sache :
Nous sommes le pont entre ceux qui sont déjà partis et ceux qui viendront encore.

Et que cela reste gravé à jamais dans ce portail :

« Ici, cela ne se termine pas. Ici, cela recommence. »

Gardien de la mémoire vivante — Famille Wermelinger
Nova Friburgo, Duas Barras, Cantagalo… et partout où bat un cœur portant ce nom :
Wermelinger.




DEUTSCHE VERSION — DIE FAMILIE WERMELINGER: EIN NEUER ATEMZUG, EIN EWIGER RUF

 


Nach langer Zeit der Stille erhebt sich unsere familiäre Stimme erneut.
Dieser Blog, der die unauslöschlichen Spuren unserer Reise bewahrt, beginnt wieder zu pulsieren — nicht als jemand, der erwacht, sondern als jemand, der niemals geschlafen hat.

Wir sind mehr als nur Erben eines Namens:
Wir sind Träger einer Flamme, die Jahrhunderte und Ozeane überquert.
Seit Xavier und Catharina, die 1819 mit Hoffnung in den Augen und Kraft im Herzen den Atlantik überquerten, bis zu jedem von uns, verstreut über Länder und Zeiten, tragen wir denselben Ruf:

„Dass niemals verloren gehe, was uns einst geformt hat.“

Diese Veröffentlichung ist nicht nur eine weitere.
Es ist ein stiller Schrei, ein Signal zur Versammlung, ein Lebenshauch, der ruft:

Wermelinger, erwache. Erhebe dich. Nimm deinen Platz in der Reise des Gedächtnisses wieder ein.

Wir sind kein verblasstes Foto.
Wir sind Wurzeln, die beharrlich die Erde durchdringen, Äste, die den Winden trotzen, Blätter, die mit der Ewigkeit tanzen.

Wir schreiben nicht aus Nostalgie, sondern aus Pflicht.
Aus Ehre.
Aus Liebe.

Jeder Name, jede Geschichte, jeder Atemzug derer, die vor uns kamen, lebt in uns weiter.
Und jeder Schritt, den wir tun, schreibt die Fortsetzung dieser Linie, die sich weigert, vergessen zu werden.

Bald werden neue Berichte, Bilder und Zeugnisse dieses lebendige Gewebe ergänzen.
Aber vor allem ist dies ein Aufruf:

Das Gedächtnis bewahrt sich nicht von allein. Es braucht jene, die es leben, feiern und weitergeben.

Möge jeder von uns, Wermelinger durch Blut oder Seele, wissen:
Wir sind die Brücke zwischen denen, die gegangen sind, und denen, die noch kommen werden.

Und möge es für immer in dieses Portal eingraviert sein:

„Hier endet es nicht. Hier beginnt es von Neuem.“

Hüter des lebendigen Gedächtnisses — Familie Wermelinger
Nova Friburgo, Duas Barras, Cantagalo… und überall, wo ein Herz mit diesem Namen schlägt:
Wermelinger.



A FAMÍLIA WERMELINGER — UM NOVO FÔLEGO, UM CHAMADO ETERNO

 


Depois de um longo tempo em silêncio, nossa voz familiar ressurge.
Este blog, que guarda as marcas indeléveis da nossa travessia, volta a pulsar — não como quem desperta, mas como quem nunca adormeceu.

Somos mais do que herdeiros de um nome: somos portadores de uma chama que atravessa séculos e oceanos.
Desde Xavier e Catharina, que em 1819 cruzaram o Atlântico com esperança nos olhos e força no coração, até cada um de nós, espalhados pelas terras e pelos tempos, carregamos o mesmo chamado:

"Que nunca se perca o que um dia nos forjou."

Esta publicação não é apenas mais uma.
É um grito silencioso, um toque de reunir, um sopro de vida que convoca:

Wermelinger, desperte. Erga-se. Retome seu lugar na travessia da memória.

Não somos uma fotografia desbotada.
Somos raízes que insistem em romper a terra, galhos que desafiam os ventos, folhas que dançam com a eternidade.

Voltamos a publicar não por nostalgia, mas por dever.
Por honra.
Por amor.

Cada nome, cada história, cada suspiro dos que vieram antes vive em nós.
E cada passo que damos escreve a continuidade desta linhagem que se recusa a ser esquecida.

Em breve, novos relatos, imagens e testemunhos se juntarão a este tecido vivo.
Mas, acima de tudo, esta é uma convocação:

A memória não se guarda sozinha. Ela precisa de quem a viva, quem a celebre, quem a transmita.

Que todos nós, Wermelinger de sangue ou de alma, saibamos:
Somos a ponte entre os que já partiram e os que ainda virão.

E que fique eternamente cravado neste portal:

"Aqui não termina. Aqui começa outra vez."

Guardião da Memória Viva — Família Wermelinger
Nova Friburgo, Duas Barras, Cantagalo… e onde mais houver um coração que bata com este nome:
Wermelinger.




O QUE SOBROU DA COOPERATIVA DE DUAS BARRAS RJ

 

Sobrou um prédio.
Mas não é prédio — é fantasma.
Cimento cansado à beira da estrada
entre Duas Barras e Cantagalo.
Quem passa ali — correndo, andando, pedalando —
não vê só ruína.
Sente.
Sente o que foi deixado morrer.
Sente o que ainda pulsa —
e não teve quem o salvasse.
Sobrou a vergonha do que não foi feito.
A culpa muda dos que podiam — e não agiram.
Os sócios calaram.
A liderança sumiu.
E a Cooperativa, que era orgulho...
foi tombada sem velório.
Sobrou o leite sem análise,
o galpão sem canto,
e a balança — enferrujada —
que um dia pesou esperança.
Sobrou o cheiro da infância
nas lembranças de um menino levado pelo pai,
enquanto o avô assinava,
sonhando futuro com mãos de colono
e olhar de construtor.
Sobrou um nome grafado no concreto:
COOPERATIVA.
Desgastado, sim.
Mas ainda ali.
Como quem resiste à própria extinção.
Sobrou o lamento que ecoa na estrada,
nos olhos dos que ainda passam —
e nos que param.
Sobrou a cidade, fingindo pressa
pra não encarar o que virou espelho.
Mas também sobrou o sangue dos que lembram.
A palavra dos que não aceitam o esquecimento.
E um sussurro que insiste:
> “Não deixem que o que era vivo vire só lembrança.
Não deixem que o nome vire só pedra.”
Porque a Cooperativa não morreu.
Ela apenas espera —
pelo gesto de quem ainda honra os antigos.
Pelo ato de quem ousa reerguer sem pedir permissão.
Pelo filho, pelo neto,
ou até por um estranho
que um dia decida:
“Aqui, algo justo precisa nascer de novo.”
Tiago Wermelinger ,Duas Barras em 19/05/2025.
A quem sentir o chamado: compartilhar essa publicação é um ato de ressonância. Que ela se espalhe livremente pela internet, como um sopro de verdade atravessando os muros do silêncio. Minha gratidão é profunda a cada intenção



NOTÍCIAS LOCAIS

 NOTÍCIAS LOCAIS

WILLISAU

Você sabia...?
...que, muito longe daqui, no sul do Brasil, ainda vivem muitos Wermelinger?
São algumas centenas nas baías do Rio de Janeiro, em Niterói e especialmente na região montanhosa acima do Rio, no Estado do Rio de Janeiro.

Sobre isso, Otto Wermelinger Ambühl, de Lucerna, escreve as seguintes informações interessantes:

O primeiro Xavier Wermelinger teria emigrado para a América do Sul antes do ano de 1820, juntamente com outras famílias suíças, especialmente famílias de Friburgo. A terra era concedida gratuitamente para ser cultivada. A parcela foi determinada por sorteio. O início deve ter sido extraordinariamente difícil. Outros colonos seguiram, mas nem todos sobreviveram à longa e extenuante viagem marítima.

Os friburguenses fundaram mais tarde a cidade de Nova Friburgo; os Wermelinger, a pequena cidade de Duas Barras, no Estado do Rio de Janeiro.

É certo que o conhecimento sobre a existência de colônias suíças no exterior e em outras partes do mundo não é novidade. Mas foi novidade para muitos saber que há tantas famílias Wermelinger no Brasil.

Em 1961, recebi uma carta de Niterói de um jovem que também carregava o nome Wermelinger. Ele se interessava pela origem e ascendência de seus antepassados na Suíça. Esse homem obteve meu endereço através do cônsul em Rio de Janeiro, que suspeitava que eu poderia ser parente dele.

Ora, essa comprovação foi difícil de estabelecer, mas comparações posteriores de fotos e retratos antigos reforçaram essa suspeita.

Assim, os primeiros Wermelinger devem ter vindo do interior de Lucerna.

Estabeleceu-se então uma troca de correspondências, que precisava ser traduzida em Rio de Janeiro do português para o alemão e vice-versa.

Em 1967, decidi visitar o remetente da carta e sua família. A recepção no Aeroporto do Galeão, no Rio, foi espontânea e calorosa. Novos amigos — e talvez também parentes — me mostraram as redondezas, próximas e distantes.

Deve-se observar que a hospitalidade nesses lugares é levada muito a sério. O acaso quis que eu pudesse participar de uma grande festa comemorativa em Duas Barras.

Um jornal de Niterói publicou um artigo com manchete de destaque: “150 anos da família Wermelinger”.

Entre outras coisas, mencionava-se que eu era o primeiro Wermelinger a visitar essas famílias vindas da antiga pátria, e não faltaram homenagens.

Das duas viagens que fiz ao Brasil, trouxe para casa muito material filmado, ao qual acrescentei comentários e música apropriada.

O filme será exibido: domingo, 16 de novembro, às 14h30, no grande salão do Hotel Mohren, em Willisau.

Faz-se questão de mencionar que este filme não é focado apenas na família Wermelinger e, portanto, é interessante e altamente recomendável para todos.

Portanto: sejam muito bem-vindos ao Hotel Mohren — a entrada é gratuita!

DAS KLAVIER VON SANKT PETER

„DAS KLAVIER VON SANKT PETER“
(von Tiago Wermelinger – Enkel von Godofredo, dem Stimmenrichter des verlorenen Wortes)

Im Haus der stillen Zeit
stand ein Klavier.
Nicht aus Holz,
sondern aus Blut,
aus geerbtem Schweigen,
aus Versprechen, die unter Staub schliefen.

Man nannte es „das Klavier von Sankt Peter“,
aber nur wenige wussten,
dass Sankt Peter hier
kein Heiliger der Kirche war,
sondern der Wächter der familiären Portale,
der Hüter der Schlüssel
zu Stimmen, die längst verstummt waren.

Es war September.
Es war Trostlosigkeit.
Es war eine Welt, gefangen in ihren Masken.

Doch eine alte Einladung,
wie ein geheimer Code,
rief die Namen der Linie
zum erneuten Tanz.

Die Jugend lief,
nicht der Musik hinterher —
sondern dem Sinn.

Und da war es:
das deutsche Klavier,
vergessen, unversehrt,
wartend, um auf A gestimmt zu werden.

Es war Godofredo —
der Gute, der Sanfte,
der stille Wächter —
der die Tür öffnete.
Er sagte nur:
„Da ist es. Es muss nur noch gestimmt werden.“

Und es wurde gestimmt.
Mit Händen eines Sohnes,
mit dem Gehör eines Engels,
mit dem Schweiß der Dringlichkeit.

Camilo zog die Saiten nach.
Egberto – noch ein Junge –
ließ den Klang der Erinnerung erklingen.

In dieser Nacht
gab es nicht nur einen Walzer.
Es gab Heilung.
Es gab Rückkehr.
Es gab die Ernte dessen,
was von Xaver, von Zina,
von Catharina, von Johann gesät worden war.

Und jetzt,
mitten im Jahrhundert des Lärms,
höre ich — Enkel von Godofredo —
wieder
dieselbe Musik durch die Zeit dringen.

Und ich erkenne:

Das Klavier von Sankt Peter war kein Instrument.
Es war ein Altar.
Und wer darauf spielt, selbst mit Worten,
entzündet die Seele des Clans.


Tiago Wermelinger
Derjenige, der hörte, was noch vibrierte,
und beschloss, den Klang nicht sterben zu lassen.
Duas Barras, 16.05.2025