sábado, 21 de junho de 2025
Der Tag, an dem Zitronengras die Kindheit rettete
Le Jour où la Citronnelle a Sauvé l’Enfance
O Dia em que o Capim Salvou a Infância
quarta-feira, 28 de maio de 2025
Message de ceux qui sont partis
Message de ceux qui sont partis — par les yeux de Tiago Wermelinger
Un message des ancêtres à un monde qui oublie.
Nous sommes partis en silence.
Certains avec les mains pleines de terre.
D'autres avec les yeux fatigués d’essayer.
Beaucoup sans jamais avoir reçu un merci.
Presque tous… sans avoir rien écrit.
Mais aujourd’hui, par la voix de l’un des nôtres, nous parlons.
Et la première chose que nous disons est :
Nous vivons encore dans le nom qui n’a pas été corrompu.
Nous sommes venus de Suisse avec la foi et le froid dans la poitrine.
Nous avons traversé les océans, enterré des enfants, coupé la broussaille.
Nous avons construit des maisons là où il n’y avait que de la pierre.
Et même sans connaître l’avenir,
nous n’avons jamais laissé tomber la balle.
Aujourd’hui, le monde court après la célébrité,
mais la célébrité s’évanouit.
Ce qui reste, c’est le respect.
La droiture.
La parole tenue.
Le café servi.
Le compère honorable.
Le travail accompli, même dans la douleur.
Si vous voulez apprendre quelque chose des morts,
apprenez ceci :
la grandeur réside dans la constance.
la beauté se trouve dans la simplicité.
et le salut dans le retour aux racines.
Nos petits-enfants se perdent dans les bruits.
Mais il reste les rares —
ceux qui entendent l’eau de la cascade.
Ceux qui respectent la terre.
Ceux qui écrivent pour honorer, non pour paraître.
À ceux-là, nous disons :
Continuez.
Vous êtes notre espoir.
Vous êtes les nouvelles branches du tronc qui n’est jamais tombé.
Et si un jour le monde entier s’assombrit...
que le nom Wermelinger — et les noms justes avec lui —
soient des torches allumées dans les mains de ceux qui se souviennent.
Car celui qui se souvient, reconstruit.
Celui qui honore, sauve.
Celui qui ressent… parle pour nous tous.
Signé :
Ceux qui sont partis, mais qui veillent encore.
Par la main de l’un des nôtres.
Tiago T. Wermelinger – 25/05/2025